01 INM

FÉDÉRATION DES PROFESSIONNELS DES INTERVENTIONS
NON MÉDICAMENTEUSES DE LA SANTÉ

La communauté scientifique internationale et le Ministère des Solidarités et de la Santé à travers sa Stratégie Nationale de Santé 2018-2022 utilisent le terme d’« Interventions Non Médicamenteuses » (INM) pour qualifier les méthodes fondées sur la science et la démarche qualité. *


« Une intervention non médicamenteuse » est une intervention non invasive et non pharmacologique sur la santé humaine fondée sur la science.

  • Elle vise à prévenir, soigner ou guérir un problème de santé.
  • Elle se matérialise sous la forme d’un produit, d’une méthode, d’un programme ou d’un service dont le contenu doit être connu de l’usager.
  • Elle est reliée à des mécanismes biologiques et/ou des processus psychologiques identifiés.
  • Elle fait l’objet d’études d’efficacité démontrant un bénéfice pour la santé, l’autonomie et la qualité de vie et identifiant les risques pour la santé.
  • Elle a un impact observable sur des indicateurs de santé, de qualité de vie, comportementaux et socio-économiques.
  • Sa mise en œuvre nécessite des compétences relationnelles, communicationnelles et éthiques.
  • Elles sont le plus souvent dispensées par un professionnel. ».

La NPIS est la société Savante de la faculté de Médecine de Montpellier qui travaille sur l’évaluation des Interventions Non Médicamenteuses (INM).
 
Le professeur Grégory Ninot Président de la NPIS déclare que - « le recours récent et massif aux pratiques non médicamenteuses pour la santé humaine impose de fournir des informations fiables aux citoyens et aux professionnels du soin, de la prévention, de l’éducation et du social, et de favoriser l’amélioration continue de leur qualité. La recherche offre une voie permettant de délimiter un périmètre de pratiques efficaces et pertinentes, celui des pratiques étayées par la science, nommée depuis 2011 par la Haute Autorité de Santé et depuis 1975 par les scientifiques, les interventions non médicamenteuses (INM). Une INM est une « méthode de santé référencée, efficace, non invasive, personnalisée et encadrée par un(e) professionnel(le) qualifié(e) ». 
 
« Autour d’un collectif pluridisciplinaire et multisectoriel coordonné par un comité de pilotage et un comité d’experts, la société savante des INM, la Non-Pharmacological Intervention Society (NPIS), élabore un guide méthodologique et éthique d’évaluation des INM dans le domaine de la santé permettant de répondre à cet enjeu sociétal https://npisociety.org/modele-evaluation-inm/. 
Au moment où la santé est pensée de manière globale («onehealth»), ce guide permettra à toute personne impliquée dans la recherche, l’innovation ou la pratique de disposer d’un modèle standardisé d’évaluation facilitant la production de connaissances consolidées sur les INM. Son originalité tient à la contribution de scientifiques de toutes les disciplines, de citoyens sensibilisés à ces pratiques, de praticiens, d’opérateurs de santé et d’autorités. Sa force réside dans sa méthodologie d’identification des invariants évaluatifs spécifiques aux INM, à la fois rigoureuse (établie selon les meilleurs standards de la recherche internationale en santé), intègre, transparente et ouverte. Le modèle permettra l’identification des études manquantes, la réalisation des études nécessaires, la diffusion de connaissances fondées sur des données probantes, la mise en œuvre de pratiques étayées par la science, la traçabilité à travers un référentiel et l’analyse de leur impact sanitaire, social, économique et environnemental ».
 
L'étendue des maladies neuro-dégénératives comme la sclérose en plaques, les troubles psychiatriques encore plus fréquents (anxiété, dépression légère, addiction, troubles obsessionnels compulsifs), touchent un adulte sur 4, soit 27 % de la population : 10 millions de dépressifs, 4 millions avec des troubles anxieux,1,5 million de personnes avec une addiction pour ne citer que les troubles les plus fréquents, mais également les troubles liés au développement pour les plus jeunes comme la dyslexie, les troubles de l'attention, (6 % des enfants souffrent de dyslexie ou de troubles apparentés) entraînent de plus en plus de consultations dans nos cabinets, en augmentation après la crise du Covid et la guerre en Ukraine.
Ces affections neurologiques occupent une place prépondérante en raison de leur gravité et de leur fréquence croissante liée au vieillissement de la population. C'est également des enjeux économiques, le coût des maladies du cerveau est de 387 milliards d'euros en Europe, dont plus de 60 % pour les maladies mentales, qui constituent le deuxième motif d'arrêt de travail et la première cause d'invalidité en France.
L'Inserm encourage la recherche clinique produisant des observations qui conduisent les biologistes vers de nouvelles interrogations. Ce type de recherche suppose de rassembler un ensemble de compétences pluridisciplinaires et pluri-institutionnelles. L'IRHC devra répondre à la demande de réseaux thématiques pour permettre une évaluation phénotypique de qualité de larges groupes homogènes de patients ainsi que le suivi au long cours de ceux-ci de patients. Son comité scientifique sera le garant de la rigueur de son organisation.
Les déserts médicaux, qui touche désormais toutes les régions, font que les médecins qui sont sollicités pour les cas les plus graves et les plus complexes doivent désormais s'entourer de pratiques complémentaires pour les aider dans le service de santé public. 
Aujourd’hui appelée Médecine Intégrative dont la première chair a été crée en 2021par le Dr Alain Tolédano, Président de l’Institut Raphaël qui a ouvert la voix. Des centres hospitaliers et d’autres institutions en métropole suivent cet exemple insuffisant en nombre cependant pour couvrir tous les besoins de la population.

 

 

La Fédération des Professionnels des Interventions Non Médicamenteuses de la santé a été créée pour entrer dans la branche Convention Collective Nationale des Professions Libérales (CCNPL) en création, comprenant les branches professionnelles existantes et les « sans » branches professionnelles, membre de l’UNAPL.
 
Les membres fondateurs sont des Professionnels Libéraux d’INM représentant la Chiropractie, la Sophrologie, l’Hypnothérapie; ayant pris la mesure de l’importance d’être unis. Il paraissait nécessaire de faire de notre initiative une force pour les professions d’INM afin de faciliter l’intégration de ces professions qui ne sont pas intégrées au système de santé.
 
Notre engagement tient en trois mots : fédérateur, non-lucratif, transparent

 

Les INM constituent une filière prometteuse en matière d’activités économiques, d’innovations et d’emplois dans une santé du 21ième siècle envisagée de manière systémique, intégrative, prédictive et participative.
 
L’Europe en s’engageant pour le développement et l’intégration des INM peut changer la donne. 
Le rapport prospectif « La santé en 2030 » (paru en 2019) de l’union des entreprises du médicament (Leem) consacre un chapitre à la médecine intégrative, notant qu’il est temps de « dépasser le clivage entre l’ancien et le nouveau monde et de progresser vers une médecine plus efficiente fondée sur une approche globale ».

Le rapport cite, à l’appui les grands centres américains de lutte contre le cancer qui proposent désormais des activités physiques adaptées, des ateliers et des consultations d’INM.


*Un arsenal de nouvelles solutions préventives et thérapeutiques pertinentes pour la santé fondées sur la science arrive depuis le début du siècle, (HAS, 2011 ; Ministère des Solidarités et de la Santé, 2018 ; INSERM, 2019). L’intégration des INM dans des parcours individualisés de soin/santé/vie dans une médecine et une vision globale de la santé est chaque jour plus évidente (Académie Nationale de Médecine, 2013 ; Ernst, 2009 ; Palissade, 2016 ; Ninot, 2013, 2020). Les INM vont jouer un rôle majeur au cours de ce siècle.
 
Objectifs des interventions non médicamenteuses ou médecine intégrative

 

Une INM vise à résoudre un problème de santé ciblé 
Une INM précise clairement ses objectifs de santé :

 

  • En prévention : renforcer l’état de santé, éviter ou retarder l’apparition d’une maladie ;
  • En soin : atténuer des symptômes, améliorer la qualité de vie, optimiser l’effet ou l’usage d’un traitement biomédical autorisé, augmenter la durée de vie ; 
  • En traitement curatif : contribuer avec d’autres traitements à guérir une maladie.
     

Pour un patient, au-delà des bénéfices sur des indicateurs de santé, l’usage d’INM peut, dans certains cas, améliorer sa capacité à mener une vie sociale, réduire le reste à charge pour sa famille, diminuer les dépenses de soins non programmés. 

Dans tous les cas, une INM rend le patient acteur de ses soins en lui donnant la conviction qu’il met toutes les chances de son côté a minima pour aller mieux, et a maxima pour guérir. 

 

Comme le précise Grégory Ninot dans  « Guide professionnel des interventions non médicamenteuses », un arsenal de nouvelles solutions préventives et thérapeutiques pertinentes pour la santé fondées sur la science arrive depuis le début du siècle, (HAS, 2011 ; Ministère des Solidarités et de la Santé, 2018 ; INSERM, 2019). L’intégration des INM dans des parcours individualisés de soin/santé/vie dans une médecine et une vision globale de la santé est chaque jour plus évidente (Académie Nationale de Médecine, 2013 ; Ernst, 2009 ; Palissade, 2016 ; Ninot, 2013, 2020). Les INM vont jouer un rôle majeur au cours de ce siècle.
 
  
Faire reconnaitre les INM et les professionnels qui les pratiquent

 

La filière des INM : une réponse aux transitions démographiques, sanitaires, économiques et environnementales actuelles. 

 

Les interventions non médicamenteuses (INM) sont devenues des solutions incontournables pour mieux vivre, pour prévenir des maladies, pour se soigner en complément de traitements biomédicaux et pour augmenter la longévité sans perte de qualité de vie.

 

Elles constituent une filière prometteuse en matière d’activités économiques, d’innovations et d’emplois pour une santé humaine pensée au 21ième siècle de manière systémique, intégrative, prédictive, préventive et participative.

En outre, elles sont non invasives et non pharmacologiques sur la santé humaine fondée sur la science et elles préservent la planète.


Pourtant elles ne sont pas intégrées au système de santé dans la majorité des pays européens et sans règlementation, notamment en France.  De fait le meilleur peut côtoyer le pire.


Aujourd’hui, les INM apportent une complémentarité indispensable devant les défis des pathologies environnementales, mentales... qui se multiplient.

 

Elle soulage également les professionnels de santé qui sont en nombre toujours décroissant pour consacrer du temps au patient, à son écoute, à ses attentes…

Des exemples d’intégration réussies existent, des réseaux de citoyens/patients se créent en France et en Europe, mais rien ne bouge.


Aujourd’hui encore en pleine incertitude sur l’évolution de la crise sanitaire provoquée par le COVID les peuples croient de moins en moins au pouvoir politique (65% d’absentions aux dernières élections en France, un triste record historique) et ils ne croient plus que les politiques rempliront l’acte 1 du traité de l’UE quant à son bien-être. Si bien entendu celui-ci dépend de nombreux facteurs, le plus plébiscité est celui de la santé. Les peuples sont de plus en plus intéressés par des Interventions Non Médicamenteuses (INM), une tendance qui a été amplifiée par la crise sanitaire en France.

 

 

Faire une communication à tous les niveaux, politique, institutionnelle… en France et en Europe

 

De nombreuses enquêtes démontrent l’intérêt des patients pour le INM
• L’enquête sur la santé des Français et leur relation aux médecines douces en période de Covid, réalisée par Harris Interactive  ICI  *
* Commandée par Médoucine, indique que plus de 92 % des Français ont déjà̀ entendu des médecines douces. 
85 % des répondants en ont une bonne image, opinion exprimée davantage par les femmes (88 %) que par les hommes (81 %). Une popularité́ en hausse : si 13 % des répondants avait une mauvaise image des médecines douces en 2019, ils ne sont plus que 8 % en 2021. Il existe des disparités régionales : c’est dans le sud-est que l’opinion est la plus favorable (88 %), et dans le nord-est que ces pratiques sont les moins cotées (79 %). 
 
Le recours aux médecines douces est en hausse depuis 2016. 56 % des Français ont déjà̀ consulté un praticien. En février 2021, 6 % des personnes qui consultaient avaient démarré́ cette pratique depuis le début de la crise du COVID. 
 
Même 75 % des personnes qui n’utilisent pas les médecines douces les perçoivent comme utiles. Pour 85 % des répondants, elles sont efficaces en matière de prévention de santé. 82 % pensent même qu’elles permettent de soigner sans médicament. Dans l’esprit des Français, les médecines douces et l’allopathie semblent complémentaires. 
 
Selon une étude publiée par le journal économique Les Échos, les Français plébiscitent de plus en plus massivement la santé et le bien-être au naturel  ICI *
 
* L’étude des Échos, dédiée au secteur « du selfcare au positionnement naturel », insiste sur l’attrait que ces nouvelles formes de médecine, naturelles et douces, représentent pour les Français, et s’intéresse de manière approfondie sur « la montée en puissance d’une offre alternative axée sur la naturalité » dans le secteur médical. 
Le premier constat de ce rapport est sans appel. Ces dernières années, les Français ont réduit leurs achats de médicaments conventionnels au profit d’alternatives naturelles. 
Les INM dénoncent une injustice sociale pour tous dans l’offre de soins, les mutuelles sans cadre réglementaire ne les remboursent pas ou très peu pour certaines INM. 
 
 
• HARRIS INTERACTIVE POUR MÉDOUCINE. « Enquête sur la santé des Français et leur relation aux médecines douces en période de Covid », publiée en avril 2021.
• THÉRAPEUTES.COM. « Baromètre 2018 des médecines douces en France », publié le 30/08/2018.
 
Des solutions innovantes pour la santé humaine, les INM
• « - L’augmentation de la demande des Français en matière de médecine douce requiert parallèlement une augmentation de praticiens. 
Jean-Marie Gueullette, président du Centre interdisciplinaire d’éthique de l’Université́ catholique de Lyon explique, dans un article du journal L’Express, que « La médecine moderne s’est coupée de l’humain. Elle passe son temps à̀ comparer l’efficacité́ des médicaments et des techniques, mais les malades, eux, sont en quête de sens, ils veulent comprendre ce que leur corps exprime ».
• Des réseaux de plus en plus nombreux de citoyens se multiplient en France ALLIE SANTE https://alliesante.net/ ou SafeMed https://safe-med.fr/medecines-integratives/ et en Europe EUROCAM https://cam-europe.eu/ pour l’intégration des INM dans les parcours de soins, dans la prévention, dans la vie pour trouver ce « bien-être » peut-être encore plus important aujourd’hui pour retrouver une confiance dans les institutions en Europe
• Le Baromètre Santé Pages Jaunes édition 2019, qui étudie le nombre de recherches de santé sur le site « Pages jaunes » en 2018, montre une progression spectaculaire des recherches concernant par exemple l’hypnothérapie :
500 000 en 2015, presque 1,5 million en 2018 (soit 30 % d’augmentation chaque année et 167 % au total). 
Même si elles ne sont pas prises en charge, elles sont finalement moins coûteuses. 
Satisfaction des patients
 
 
• Le Pr Grégory Ninot (Professeur à l’Université de Montpellier (UM) ; co-directeur de l’Unité de Recherche en Santé Publique IDESP, INSERM – UM ; chargé de Recherche à l’Institut du Cancer de Montpellier et fondateur et directeur de la plateforme universitaire collaborative CEPS a la Faculté de Médecine de Montpellier) a pour mission depuis dix ans de référencer, analyser aux moyens d’études et valider les INM qui sont scientifiquement prouvées.
Par exemple, en 2019 il a constaté que 301 revues de littérature sur les INM ont été publiées, et d’autres publications sur les méta-analyses indispensables au bon usage des médecines douces ; les INM un atout pour la médecine généraliste ; évaluation de l’impact de la prévention : quelle approche scientifique … recensé sur un blog santé : http://blogensante.fr/articles/ 
 
Pourtant rien ne bouge : cela ne soulève aucun intérêt politique.
 
Une autre forme de communication que celle de la santé publique

 

Les INM se distinguent des pratiques alternatives (médecines parallèles...), des recommandations générales de santé publique (bouger plus, ne pas fumer, limiter sa consommation d’alcool...) et des activités socioculturelles (pratiques artistiques, spirituelles...) par une recherche continue, une démarche qualité́ et une traçabilité́ des usages. La Haute Autorité́ de Santé (HAS, 2011), le ministère de la Santé (Stratégie Nationale de Santé 2018-2022) et la Caisse Nationale de Solidarité́ pour l’Autonomie (Plan Maladie Neuro-Dégénératives, 2014-2019) par exemple invitent à̀ s’intéresser aux INM, à mieux les évaluer et à mieux les utiliser. 

 

  • Les professionnels disposent aujourd’hui d’INM mieux décrites, mieux validées, mieux ciblées, mieux dosées, mieux personnalisables, mieux combinables et mieux suivies. Une INM est ainsi un triptyque, un protocole (nom, désignation, objectif, population cible, contenu, mécanisme), un professionnel et un contexte. 
  • Les patients disposent ainsi de solutions leur permettant de se donner toutes les chances d’aller mieux. Elles complètent les traitements existant sans les remplacer. 

L’usage touche toutes les générations, tous les âges, tous les sexes et tous les niveaux socio-économiques. La demande concerne la prévention, la potentialisation des traitements biomédicaux, la remise en forme, la connaissance de soi, le bien-vieillir, l’accompagnement du handicap, la santé mentale, la fin de vie. L’offre d’INM complète la médecine biotechnologique. Elle constitue un marché́ prometteur pour les professionnels de santé́, du bien-être et des services à la personne, pour les entrepreneurs, pour les complémentaires santé et pour les médias. Ce marché n’est pas une bulle car il intègre tous les ressorts des mutations actuelles, transition épidémio-démographique, digitalisation, mondialisation, rationalisation et segmentation (personnalisation, pluralisme de choix) dans un domaine qui n’a pas son pareil pour réunir les humains, la santé. 

Sélectionnées de manière empirique ou apparues récemment à grand renfort d’innovations technologiques et d’études épigénétiques, immunologiques, neuroscientifiques, cliniques et économiques, les INM sont incontournables. Leur essor s’amplifie et se diversifie. Elles constituent un écosystème composé d’une myriade d’acteurs publics et privés qui demandent une clarification et une consolidation de leur activité́. Elles doivent prendre leur place, toute leur place, mais rien que leur place. Elles ont toute leur utilité́ en prévention. En thérapie, elles ne remplacent pas les traitements biomédicaux, elles les potentialisent pour répondre aux besoins de personnes en quête d’une meilleure santé et d’une longévité́ sans perte de qualité́ de vie. Elles doivent donner toutes les garanties de ne pas prêter le flanc au charlatanisme, à l’emprise ou à l’abus. La normalisation et la labellisation de ces pratiques et de ces professionnels au sein d’une filière deviennent aussi indispensables qu’urgentes. 
*Extrait de L’appel de Montpellier par le Pr Grégory Ninot
 
Le marché́ des INM 

 

Pour la société, les INM créent des emplois dans les secteurs du soin et de la prévention, dans les services d’aide à la personne, dans l’innovation et la recherche. Elles constituent un marché d’avenir.
*La dernière étude du Global Wellens Institute (2018) estimait le marché́ mondial à 3 745 milliards d’euros avec une augmentation annuelle de 5%. La France, avec ses 66% d’utilisateurs, rattrape progressivement les pays leaders, la Suisse, l’Allemagne, les États-Unis et le Japon. L’analyse ICI
Le recours aux produits naturels en forte croissance représente désormais 30 % des produits délivrés en pharmacie, une vague de fond qui devrait d’ailleurs s’amplifier au cours des années à venir en raison de « l’essor de promesses thérapeutiques plus affirmées, en quasi-substitution à l’automédication classique ».
 
L'économie du bien-être est une industrie mondiale estimée par le Global Wellness Institute (GWI) à 4,5 mille milliards de dollars qui représentant environ 5,3 % de la production économique mondiale en 2017. Définies comme des entreprises qui permettent aux consommateurs d'intégrer des activités de bien-être et des modes de vie dans leur vie quotidienne, l'économie du bien-être englobe dix secteurs variés et diversifiés.
 
Le rapport du Global Wellness Institute, « Defining the Mental Wellness Economy » se concentre sur l'activité du bien-être mental et explore les programmes et produits qui animent cette économie du bien-être mental dans quatre sous-secteurs de ce marché mondial qui pèse 121 milliards de dollars.

 

  • Sens, espaces et sommeil (49,5 milliards de dollars) 
  • Nutraceutiques et botaniques stimulants pour le cerveau (34,8 milliards de dollars)

  • Développement personnel (33,6 milliards de dollars)
  • Méditation et pleine conscience (2,9 milliards de dollars)

 Source : Secteurs mondiaux de l'économie du bien-être
https://globalwellnessinstitute.org/defining-the-mental-wellness-economy-2020/
 


NOS ACTIONS

 

 
La Fédération a pour vocation de rassembler, d’aider et de défendre l'intégralité des professionnels des INM reconnues scientifiquement au travers de deux étapes
 
La Branche des Professions Libérales 
 
La première raison était de regrouper les professions des INM ayant les mêmes pratiques au sein de la future Branche Patronale des Professions Libérales en construction par l’UNAPL, les CCNPL (convention collective nationale des professions libérales).
 
Nos professions sans Branche a vocation à entrer dans une Branche afin qu’ensemble l’Union et les intérêts de Professions Libérales soient défendus et respectées. Que cela soit des professions règlementées ou non, elles pourront entrer dans la Branche des Professions Libérales en adhérant à l’UNAPL. Elle comportera un texte commun à toutes les PL, des annexes pour les spécificités en regroupement par type de profession comme pour la section juridique …, raison pour laquelle la Fédération est née de cette volonté d’avoir son annexe au sein de la section technique.
 
 
Une certification ISO internationale pour faire reconnaitre les INM
 
La deuxième raison va constituer un espace inter-partenarial de réflexion, de normalisation de référentiels et de certifications des INM et de leurs usages professionnels. Toutes INM reconnues scientifiquement pourront avoir accès à cette certification en adhérant à la Fédération.
La description fondée sur la science et la démarche qualité de chaque INM dans un socle commun va permettre de mieux les repérer, de mieux les catégoriser, de mieux les comparer, de mieux cerner leurs intérêts et leurs limites pour la santé. Cela améliorera les pratiques, dont certaines pourront ainsi être mieux remboursées.
 
Une certification pour toutes les INM 

 

La Fédération des professionnels des Interventions Non Médicamenteuses de la santé, membre de l’UNAPL, a décidé́ après plusieurs démarches de créer une certification professionnelle pour chaque praticien, basée sur deux normes ISO auxquels s'adosse les Certifications Qualité́, des personnes et des services. Une norme utile pour accompagner un changement de société́, donnant ainsi le cadre administratif incontestable qui leur est refusé depuis de nombreuses années.
 
 
Absence de règlementation, notamment en France
 
Pour se faire la certification fait des partenariats avec des Institutionnels indépendants, comme les mutuelles, les associations de patients, et en priorité
 
• La Faculté de Médecine de Montpellier au travers de la Non-Pharmacological Intervention Society (NPIS) à retrouver sur son site https://www.npisociety.org/ 
• L’Inserm
• La Ceps
• Une unité qui garantit qu’aucune profession ne peut-être suspectée de sectarisme
• Des associations de patients
• Des mutuelles qui souhaitent la garantie des professionnels
AXA, GROUPAMA …
• Des politique élus
 
 
Chaque INM disposera :
 

  • d’une fiche de présentation pour l’usager ;
  • d’un objectif de santé précis ;
  • d’un manuel de mise en œuvre ;
  • d’études interventionnelles publiées dans des revues scientifiques à comité de lecture montrant ses bénéfices et ses risques ;
  • d’une absence de citation dans les listes associées aux sectes (MIVILUDES) ou aux produits dangereux pour la santé (DGCCRF, ANSM, ANSES, HAS, HCSP) ;
  • d’une démarche d’amélioration continue de la méthode (étude en cours, communication en congrès scientifiques académiques, mise en œuvre de procédures qualité par exemple) ;
  • d’un professionnel spécifiquement formé s’engageant à ne pas corrompre la relation du patient au médecin traitant et à lui rendre compte le cas échéant ;
  • de conditions d’usage ne mettant pas en danger l’usager (lieu, assurance professionnelle par exemple) ;
  • d’un prix établi avec une possible stratégie de remboursement. 

  
Vers l’intégration d’INM avec des prises en charge par les mutuelles
 
Toute personne n’a pas accès aux INM. Cela créé une inégalité injuste alors que les assurances complémentaires santé sont obligatoires. Quelques assureurs remboursent sous la pression de leurs adhérents, mais de façon très restrictive en nombre d’actes, ou d’INM sélectionnées, pendant que la majorité́ des assureurs attend de l’administration une sécurité́ qu’aucun cadre administratif n’offre aux INM.
Cette certification pour les INM validées scientifiquement sera ouverte sur la base du volontariat et permettra une certification équivalente à celle de l’État afin de rassurer les mutuelles. Elle se fera avec des partenariats Scientifiques ; des représentants des citoyens/patients ; des mutuelles ... qui voudront s’impliquer dans son contrôle. Pour autant, cela prendra du temps. Cela sera-t-il efficace ?
 
*Dans les parcours individuels de santé, idéalement, un médecin devrait pouvoir prescrire des INM :
• en fonction de son diagnostic, il indiquerait les INM les plus pertinentes à chaque patient ;
il expliquerait leurs mécanismes d’action, leurs bénéfices, leurs risques et leurs mises en œuvre ; il anticiperait les interactions avec les traitements biomédicaux autorisés ; il proposerait une posologie au patient en la personnalisant en fonction de ses préférences et de son mode de vie ;  il partagerait la décision avec le patient ; il lui conseillerait des conduites à tenir ; il l’orienterait vers un réseau de professionnels compétents et labélisés situés à proximité de son lieu de vie ; il suivrait à distance l’évolution de son patient ;
il fixerait un calendrier de rendez-vous en cohérence avec les objectifs visés ; il signalerait aux autorités compétentes les effets indésirables et les interactions délétères avec d’autres thérapeutiques. 
*Extrait de Grégory Ninot. « Guide professionnel des interventions non médicamenteuses. » 
 
Des expériences qui fonctionnent 
 
Recherches interdisciplinaires montrant l’intrication des mécanismes
 
Les nombreux exemples d’intégration de ces INM dans les parcours de soins se multiplient, par exemple l’Institut Rafaël à Paris https://institut-rafael.fr/ ; le Centre Ressource à Marseille https://www.centre-ressource-marseille.org/ qui non seulement les utilisent en post-pathologies lourdes comme le cancer, pour que le patient se reconstruise mais également en prévention pour qu’il ne fasse pas de rechute. Les régions s’engagent aussi comme l’Ile de France, l’Occitanie ... mais cela reste à une trop petite échelle pour que chaque citoyen soit concerné́.
 
Concernant les bénéfices des INM pour les personnes malades chroniques, on constate qu'il existe 6 fois plus de publications sur la survie que sur la qualité de vie dans la base de données médicale la plus utilisée dans le monde (Pubmed). La longévité compterait-elle 6 fois plus que la qualité de vie ?
ICM - Institut du Cancer de Montpellier Université de Montpellier  Inserm Plateforme CEPS
 
Centre d’Analyse Stratégique (2012) -  archives.strategie.gouv.fr
 
Le guide pratique en libre téléchargement sur le site de la Fondation Médéric Alzheimer : https://lnkd.in/dtFwxPi
 
La prévention par les INM doit être au cœur de notre système de soins !
 
Alors que l’espérance de vie en bonne santé ne progresse plus depuis dix ans en France, et cela malgré les progrès scientifiques et médicaux, ne faudrait-il pas s’occuper plus particulièrement du « bien-être » ?
 
Une façon de comprendre le bien-être est de considérer la santé comme un continuum qui va de la maladie à un état de bien-être optimal. * D'un côté, les patients en mauvaise santé adoptent le paradigme médical pour traiter les maladies. Ils interagissent de manière réactive et épisodique avec les médecins et les cliniciens qui dispensent des soins. À l'opposé, les gens se concentrent de manière proactive sur la prévention et la maximisation de leur vitalité. Ils adoptent des attitudes et des modes de vie qui préviennent les maladies, améliorent leur santé et améliorent leur qualité de vie et leur sentiment de bien-être. En d'autres termes, le bien-être est proactif, préventif et motivé par la responsabilité personnelle. Sa croissance est le prolongement de cette valeur pour le consommateur et de cette vision du monde.
 
* Le concept de continuum est adapté du Continuum Maladie-Bien-être du Dr Jack Travis. Travis qui est l'un des pionniers du mouvement du bien-être moderne à la fin des années 1970.
 

 

 

Fédération des Professionnels INM

46, Boulevard de la Tour Maubourg

75007 Paris

Présidente 

Charlotte de Bouteiller (SNH)

charlotte.debouteiller@snhypnose.fr

Secrétaire Générale

Audrey Yargui (AFC) 
president@chiropraxie.com

Trésorière

Isabelle Berthé (SSP) .
isabelle.berthe@syndicat-sophrologues.fr